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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 12:52
PAR JO GATSBY
Scoop 2009-copie-1

Le 24e Festival international du Scoop et du journalisme une fois fini, le Maire d'Angers a produit un commentaire en public, en plein conseil municipal de sa ville, dans lequel il égratigne les "journalistes pique-assiettes parisiens" venus dans sa bonne ville participer bénévolement à l'édition 2009 d'un rendez-vous qui fait parler d'Angers dans le monde entier, et que les grands médias suivent avec intérêt. Réaction immédiate du directeur du Toit Citoyen de l'Arche de la Défense, Patrick Gobert, journaliste et cadre de communication parisien originaire ... d'Angers-Trélazé. Voici la réponse de Patrick Gobert au Maire d'Angers, dont chacun appréciera l'humour et l'intention, "à l'angevine", aurait dit Bobby Lapointe :-) Tout le monde ne connaît pas ses classiques, la preuve!

AL-LEBOUC.jpg

Alain Lebouc, Pdt du Scoop, en mars dernier, annonçant la suppression de la subvention municipale de 150 000 euros au Festival du Scoop décidée par le Maire d'Angers, lequel était vewé que M. Lebouc n'ait pas soutenu sa candidature aux municipales de 2008 !!!


La lettre de Patrick Gobert à Jean-Claude Antonini, Pdt d'Anger
s Loire Métropole, Maire d'Angers depuis le début du siècle en cours :

Lettre ou-verte ou...rouge à M. le Maire d’Angers :
Quelle assiette vide vous a piqué ?

 Lorsque vous annoncez que le Festival du Scoop « ne sert qu’à des pique-assiettes qui viennent de la capitale », je me sens visé et je souhaite donc vous répondre même s’il m’en faut plus pour être blessé. Simplement une envie citoyenne de remettre les choses à leur place...

 

Mercredi 25/11, j’ai eu l’honneur d’animer une soirée débat sur la starisation du fait divers en partant de Rouget le Braconnier, entré dans la légende, jusqu’aux affaires actuelles avec des intervenants de qualité et de renommée. Beaucoup d’entre eux ont fait un aller retour car ils avaient des impératifs professionnels et je dois saluer leur disponibilité et le respect de leur engagement vis-à-vis du Festival. Juste un exemple : Claude-Bernard Aubert le réalisateur de l’Affaire Dominici (celui avec Gabin), originaire de Durtal, est reparti à la Ferté Bernard sans manger... et en nous remerciant de l’avoir invité, lui qui ne l’est plus souvent...

 

Ils ne sont donc restés que 5 pique assiettes. Yves Boisset, invité d’honneur, un des plus grands réalisateurs français qui adore le château du Roi René. Fabienne Godet accompagné de Michel Vaujour, réalisatrice née à Angers, qui ne manque pas une occasion de participer aux événements culturels comme par exemple le Festival Premiers Plans. Et Dominique Verdeilhan, chroniqueur judiciaire de France 2, qui en grand professionnel, avait remplacé Paul Lefebvre au dernier moment tout en saluant la douceur angevine.

 

Je les ai regardés s’empiffrer de paroles et de témoignages avec les angevins présents. Ils ont picoré dans tous les camps. Vous auriez dû voir Jean-Luc Davy (votre président à l’association des maires du département) conversé avec Yves Boisset jusqu’à satiété sur Dupont la Joie ou l’Affaire Salengro (vous savez Mr le Maire, ce député socialiste calomnié, lâché par les siens et poussé au suicide)... Et que dire de ces bénévoles du Scoop dévorant les paroles de Michel Vaujour et se gavant de ses souvenirs du mitard (la moitié de sa vie fut au pain sec et à l’eau)....

Quant à votre serviteur, il fit bombance d’émotion. Il fit ripaille de savoir et de connaissances. Pour tout vous dire, je me suis bourré de toutes ces impressions positives et bonnes que les gens voulaient bien me donner, au risque de m’enivrer...

M. le Maire, je suis sorti à plus de minuit du Palais des Congrès en pensant à la soirée prochaine avec mes amis d’Action contre la Faim.... J’ai pensé à Alain Lebouc, lui aussi contre la fin.... et je me suis précipité à la maison pour finir un civet de lapin aux pruneaux encore meilleur réchauffé. Rouget en aurait rougi de plaisir...

Depuis je suis reparti à Paris où je suis invité plus qu’il ne faut à toutes sortes de cocktails que je prends la peine d’honorer. C’est là que je vois tous ces pique assiettes parisiens doublés par ceux qui font ... « trois p’tits fours et puis s’en vont »... 

 

Sincèrement M. le Maire, avec tout le respect que je vous dois, vous devriez tourner plusieurs fois votre langue dans votre bouche qui sait apprécier la gastronomie (et qui en profite bien), avant de vider votre indigestion d’opposition dans l’assiette de malheureux « soit disant » profiteurs qui n’en sont pas...

 

Patrick Gobert – 03/12/209 -
Logo-TC.jpg 

 



 
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 01:56
Post politique , écrit par Mathieu Laine, a été élu "meilleur essai politique" 2009 par le jury du prix Edgar Faure, prix créé par Rodolphe Oppenheimer, petit-fils du grand homme politique et proche du Général de Gaulle.

Mathieu Laine enseigne à Sciences Po Paris. Il dit avoir tenté de remettre en perspective l'action politique au moment ou celle-ci voit sa realité niée et degradée au quotidien par le spectacle qu'elle offre au monde, ou du moins que certains de ses acteurs et non les moindres offrent au public par le biais des médias.

Post moderne, "Post politique" est pour son auteur primé lors d'une réunion au Toit "citoyen" de l'Arche de la Défense, un ouvrage dédié à ceux qui croient encore dans l'utilité sociale de cette pratique et dans l'arrivée au pouvoir d'une génération plus mature, plus lucide et plus devouée de politiques, susceptibles de redorer le blason du genre.

Une génération ... post politique, pré démocratique, non "démocrative" pour reprendre l'expression de Paul-André Sagel (lire ailleurs sur ce blog).

Jo Gatsby
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 14:40
Par  Jo Gatsby
 Photo Jo Gatsby
Crise du droit d'asile... Angers, France, début du XXIe siècle


Crise de foie, crise du logement, crise d'ado, crise laitiere, crise de la consommation, crise economique, crise des valeurs, crise politique, sociale, societale, culturelle, mystique, religieuse, crise de la finance, crise bancaire, crise des subprimes, crise de l'actionnariat, crise des partis dont on entend aussi dire qu'ils sont en crise, crise totale, constante, entretenue d'une facon critique, mais crise totalitaire, dictature dr la crise qui ne profite qu'a ceux qu'elle epargne, de quelle crise parlons-nous au juste?

La crise est aussi une pandemie collective. Les discours sur la crise l'alimentent, au point que la crise devient plus puissante que tous les gouvernements, tous les etats-majors financiers, militaires et meme religieux!

Nee d'un concept positif grec, Kritis, notre crisis a nous est devenue un monstre a plusieurs tetes, une terrible creature ressuscitee par l'egoisme de nos pays "developpes", oublieux du sort des autres a un point devenu critique, justement!

Et si nois arrrtions juste le temps d'ecouter ce que nous disent les africains, les ouigours, les tibetains, les chinois, les bresiliens, les kurdes, les moldaves, et ceux de nos SDF ou de nos chomeurs qui ne m'ont pas vraiment c voulue?

Soyons critiques, avec nous- memes, et je parierais bien quelques €uros sur le fait que la crise prendrait vite ses cliques et ses claques pour rentrer dans le trou mythologique ou elle est nee, voici plusieurs milliers, allez, au diable l'avarice, millions d'annees, prete a refaire surface chaque fois que l'Empire dominant du moment dit"JE" avant de penser "Nous".

P.S. J'oubliais la crise des accents dans les textes édités avec un iphone, qui ne parle qu'anglais ou américain, sans accent... 
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 13:34
 Coluche, reviens! (photo SD)...
... dit en substance   P.-A Sagel



Ecrivain, dramaturge, Paul-Andre Sagel est sans doute l'un des plus grands specialistes du theatre masque et de la Comedia Dell'Arte, art qu'il enseigne en France et a l'etranger. Au moment ou il reedite l'un de ses ouvrages, il nous livre une reflexion "de fond", de fond de tiroir selon lui :-)) Mais dont la profondeur ne vous echappera pas, au creux du vide comique ambiant : qui veut tuer son bouffon dit qu'il a la rage...



Objet: trouvé ça dans un tiroir de mon ordi Société démocrative terrain fertile pour les bouffons   Nos sociétés occidentales contemporaines aspirent toutes à la démocratie sans jamais y parvenir toujours freinées par les incompétences, les ambitions, la démagogie, les oligarchies et la versatilité électorale. Aussi peut-on dire qu’elles sont démocratives, c’est -à dire qu’elles y prétendent sans y parvenir. Les pouvoirs multiples et contraires s’opposent, défendant leur vision égotiste de la démocratie. La multitude des interprétations contradictoires de la démocratie  décourage toute tentative de clarification.

La démocratie antique,qui est, en fait, une dictature  déguisée soit une démocratie totalitaire, hante les républicains qui s’accommodent volontiers du moins en France d’une république monarchique électoraliste. C’est pourquoi je parle de société démocrative,en voie de… , en espérance de…. Les petits dictateurs, les bonapartistes, et autres nationalistes ou extrémistes de tous poils sont banalisés ou intégrés  à un pouvoir démocratif  imparfait mais toujours préférable à l’autoritarisme sectaire et aventureux . Les citoyens ne doutent plus du bien fondé de la démocratie qu’ils  appellent de leurs voeux mais ils sont conscients des faiblesses politiques et politiciennes du système, aussi sont-ils démocratifs par regret ou par défaut  et surtout par dépit. Les sociétés démocratives acceptent les négociations, les compromissions pour sauver une paix sociale ou économique, alors que la démocratie ne peut transiger si l’on s’en tient à un code déontologique politique.

On apprend, donc, dans nos écoles à vivre avec le relatif et le compromis. Les règles de jeu morales sont fixées de telle sorte qu’elles peuvent être révisées, écornées, modifiées voire bafouées. Aussi avons-nous inventé des termes rassurants comme « société de consommation «  pour camoufler la précarité. En fait, nous sommes dans une société d’accumulation des biens et non de consommation qui veut que tout citoyen puisse accéder aux biens de nécessité. Ce qui n’est pas le cas. Aussi la société démocrative se charge d’aplanir les erreurs et les injustices (sans les faire disparaître) afin de préserver un semblant d’unité sociale et de démocratie élective aidée en cela par les concitoyens qui resserrent les  liens sociaux étirés, perdus, ou inexistants grâce aux Associations, la toile de fond de la société. Les sociétés démocratives sont les  placebos de la démocratie perdue et surtout jamais atteinte. Cette quête démocratique se heurte à l’économie qui  engendre les oligarchies et les empires.  

Démocrativisme : genre politique issu de la démagogie qui génère des oligarchies politiciennes ou administratives.  Régime politique installé par le capitalisme favorisant son expansion et sa main mise sur les pouvoirs institutionnels. -Le démocratisme l’aspect  de la démocratie sans en avoir ni le goût ni la qualité.   -Démocratiste : partisan d’une démocratie toute relative préservant les conservatismes économiques sociaux. Le démocratiste  est de tous les partis politiques de gauche comme de droite.       -L’école enseigne le démocratisme au titre de l’adaptabilité sociale et économique. Les grandes écoles forment les cadres du démocratisme qui serviront à concilier l’économie capitaliste dominante et les aspirations démocratiques de la société consommatrice. Le commerce est le ciment de cette société démocrative.

C’est pourquoi les écoles dite de marketing pullulent. Ce sont des couveuses de prédateurs qui se chargeront de perpètuer la société démocrative.   -La démocratie est obscène car  elle donne pouvoir au peuple dont les intérêts sont contraires aux intérêts des  pouvoirs en place. Le démocratisme évite toute copulation contagieuse avec le peuple. Le propre des démocratistes est de se reproduire dans l’enceinte de sa caste.  Et les premières victimes de cette société démocrative sont les arts et la culture qui sont des menaces  à son pouvoir. Aussi les démocratistes s’attaquent aux arts et à la culture gommant , atténuant, ou édulcorant toute parole libertaire. En ces temps de crise ce n’est pas seulement le porte-feuille qui souffre c’est aussi l’esprit. Les luttes sont toujours extravagantes car elles ne  parlent pas de la survie d’une société au demeurant précaire mais elles parlent de la poursuite de la vie. La disparition de l’éducation culturelle et artistique programmée par le ministère de l’éducation même est la preuve d’une faillite de l’esprit de ces démocratistes qui règnent et veulent cimenter leur pouvoir.

Sous la neige froide de ces hivers démocratistes couvent toujours les dictatures  qu’il faut dénoncer.  Aussi faut-il toujours soutenir ses idéaux et ses convictions à l’encontre d’enjeux politiques qui soumettent la pensée humaine.  Les bouffons se régalent de toutes ces contradictions , quant  aux  clowns ils tentent de résister  en portant leur art vers l’humain, c’est une des raisons de leur survie  . Ils ont encore de beaux jours devant eux."      Pasagel (Déc 2008, puis a present)   
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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 22:45
PAR JO GATSBY

 

Mille vingt visiteurs réputés "uniques" ont cliqué sur l'adresse de ce blog depuis avril 2008, lui permettant d'atteindre un blogrank de niveau "2" assimilé par le serveur d'hébergement "Overblog" à un stade dit de "confiance".

C'est en effet beaucoup de confiance reçue par son auteur, et qu'il espère bien pouvoir mériter à nouveau par la suite, d'autant que l'unique motivation de la mise en ligne de ces thèmes écrits, illustrés et édités par Jo Gatsby est de permettre la diffusion d'informations, de points de vue portant sur des thèmes sociétaux, généraux, politiques, culturels ou ... inclassables qui ne trouvent que peu de place dans les principaux mass médias en langue française!

Merci pour cette confiance, donc, et bon surf pour les mille et vingt prochains visiteurs et visiteuses. N'hésitez pas à commenter après lecture et à demander à ce que Jo Gatsby crée des liens avec vos blogs préférés, comme cela a déjà été fait avec les blogs ou les sites mentionnés en marge de la page et qui sont de vrais encouragements à poursuivre cette "oeuvre au black" par excellence...

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 10:01
PAR JO GATSBY

Les lèvres d'entrées d'air des réacteurs du nouvel A 380 viennent de Marmande (Gers).
Les lèvres d'entrées d'air des réacteurs du nouvel A 380 viennent de Marmande (Gers).

Si l'Airbus A 380 et le Rafale ont été les vraies  vedettes du Salon du Bourget 2009, les PMI-PME sous-traitantes de l'aéronautique française et mondiale en étaient les véritables héroïnes dans un contexte où domine l'attentisme. 2008 a été rude, 2009 s'annonce encore sombre pour les fabricants de pièces en métal ou en composites, nombreux dans les allées de ce grand rendez-vous de l'air.

Ambiance : costumes trois pièces, chaussures noires, épaisses serviettes porte-laptop, lunettes de soleil aussi. Les professionnels venus par milliers de lundi à jeudi dernier en visite au Salon du Bourget 2009 ne brillaient pas tous par l'originalité vestimentaire, mais nombre d'entre eux partagaient aussi un optimisme très mesuré concernant la période en cours.

"Le Bourget est un must, une figure imposée. Nous sommes une filiale du groupe ERAMET et devons y rencontrer quelques-uns de nos principaux clients, mais surtout ratisser large pour tenter de limiter la casse en chiffre d'affaires annuel", résume un commercial D'Aubert & Duval, firme plus connue pour ses productions en direction de la Formule 1 ou de l'automobile, qui travaille aussi pour l'aéronautique et l'espace.

L'usine de Tarbes d'A&D produit ainsi des arbres, aubes, pièces tournantes, des boulons et des roulements, des éléments de motorisation ou de transmission pour des avions, des hélicoptères, des fusées.

En fait, les sociétés sous-traitantes des grands avionneurs sont encore provisoirement protégés par les délais de commande et de fabrication de leurs prestigieux clients, EADS, Airbus, Boeing, Bombardier, Dassault, etc.

Maîtriser les variations de coût des métaux

Creuzet Aéronautique, firme basée à Marmande, dans le sud-ouest et qui compte parmi ses principaux clients le consortium européen Eurocopter, mais aussi la Snecma moteurs, Latecoère, Hurel Hispano, BAE Systems et j'en saute, présentait un catalogue de près de 3300 articles allant des lèvres d'entrée d'air de l'Airbus A 380 aux nouvelles pâles mixtes en alliage métal-composite pour les futurs réacteurs des mono-couloirs de demain, dans l'immense hall 2B, stand C65 : " nous nous attendons à une baissse de 15 à 20% de notre chiffre en 2009 par rapport à 2008. Mais nous parvenons à éviter un impact trop fort de la crise en profitant de clauses comme celles incluant la récupération des pièce d'aluminium usagées, leur revente aux producteurs d'aluminium en Combis Airbus, des contrats bloqués qui représentent environ 1000 tonnes par an. Du coup, nous laissons les fluctuations des prix du métal à la charge des clients et nous maîtrisons mieux ces variations", explique un responsable commercial.

Particulièrement "impactée" suite aux fortes variations des prix du titane, passé de 45 dollars US (32,5€) à 180€ le kilo puis redescendu à près de 60€/k récemment, TITEFLEX (siège social à Ozoir-La-Ferrière, France, un site de production de 350 personnes à Springfield, Massachussets,  aux States) fabrique des raccords en tous genres, pour l'espace, les industries de l'armement, l'aviation civile : "l'inox a aussi fait le yoyo en 2008, après une hausse en 2007 et une chute d'environ 30% à la fin 2008. Le titane représente 40 à 50% de la valeur des pièces", précise le délégué de l'entreprise présent au Bourget.

Site web en cours de ... refonte

No comment chez Potez aéronautique, basée à Aire-sur-l'Adour, entreprise liée à l'histoire de l'aviation. Un stand où le Dg reçoit ses clients avec une évidente confiance en l'avenir. DRH chez Auvergne aéronautique, M. Henri Meeuwessen s'ouvre aux profils clients en venant assurer l'accueil sur le stand maison : "regardez ce capot d'échange d'air de l'A 330, c'est fait chez nous! Notre site d'Aulnat (Puy-de-Dôme) compte 63 emplois, celui de Paris-Chilly-Mazarin (Essonne) 350, et notre site marocain de Casablanca 200, depuis son ouverture récente. Nous gérons tout, depuis l'achat des tôles, bobines ou lingots d'aluminium, d'acier inox ou de titane "spot", en six ou sept nuances pour les deux premiers, 3 nuances pour le dernier, jusqu'à la livraison des pièces", résume-t-il. Le directeur d'exploitation  d'AA maîtrise donc aussi les prévisionnels de commandes qu'il juge meilleurs que prévu : l'entreprise auvergnate travaille aussi pour le "Tigre" Eurocopter, et construit les cloisons pare-feu du nouveau Falcon F 7X. Son site web en cours de création devrait détailler bientôt ces compétences mutliples, qui augurent bien de la santé de la sous-traitance aéronautique dans l'hexagone.

Croisement inédit sur le tarmac du Bourget...
Croisement inédit sur le tarmac du Bourget...

Trés isolé derrière un immense stand loué par le russe Sukhoï, un jeune commercial moscovite se montre pourtant d'une rare amabilité lorsqu'on le questionne sur la nouvelle version du Mig 35 ou sur les ventes à l'armée de l'air indienne, qu'il équipe, du tout nouveau MIG 29k, dont les commandes récentes faisaient pâlir d'envie les commerciaux de chez Dassault. Construit à plus de 1100 xemplaires en de nombreuses versions depuis le début des années soixante-dix, le MIG est à la chasse aérienne ce que la Kalashnikof est au fusil d'assault : à la fois le pire concurrent et le meilleur stimulant pour les constructeurs. Cette fois, pourtant, les princes d'Abhou Dhabi ont craqué ... pour le Rafale de Dassault, dont ils viennent de confirmer "des commandes en Rafale", ironise France-Soir sur son web.

Il faut dire que les démonstrations aériennes avaient de quoi faire craquer. Même si l'impressionnante lenteur et les ailes de géant de l'A 380 qui le suivait dans les airs du Bourget ont été, incontestablement, l'autre temps fort du Salon du Bourget. Salon de crise, certes, mais de crise modérée par les délais à long terme. Qui fonctionnent comme des rétrofreins.


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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 16:57


Jean-Jacques Delaruwière, cadre de la direction de la communication de Renault présente ici en exclusivité pour Jo-gatsby-s-way,  dans la cour du trés beau Logis de la Chabotterie (Saint-Sulpice le Verdon, en Vendée) la New Grand Scenic Renault 2009.


L'interview a eu lieu en  prélude à un essai sur route de 80 kms  en boucle dans la verte campagne vendéenne, entre Apremont et l'Herbergement. Le parcours a eu lieu en copilotage avec un confrère spécialisé du magazine Moteurs-Passion avec vidéo et audio guidage GPS Carminat Tom Tom sur écran d'1,8 pouces intégré programmé à point pour l'atterrissage les pieds sous la table de Thierry Drapeau, le Chef étoilé au Michelin du Logis, fin maître-queue de la post-moderne cuisine! 
La New Grand Scenic 2009 de Renault est une fort belle prestation familiale 5 à 7 places,  commercialisée à la fin avril 2009, bientôt suivie par la version berline 5 places disponible en juin. 

Elle est "canon", la New Grand Scenic de chez  Renault (Photo Jo Gatsby)

Le New Grand Scenic testé se présente comme une familiale confortable, dotée d'une excellente tenue de route, dont la version essence la moins chère démarre à 20 400€ en 5 places, pour sortir à 32 900€ en version diesel haut de gamme 7 places. 
Les deux modèles sont fabriqués en France, à Douai, où Renault a investi 250M€ en 2008 et a produit 180 000 véhicules. 
Renault renouvelle cette 3e génération de Scenic : le Grand Scenic pour commencer, en formule modulable 5 à 7 places, équipée soit en 3 motorisations essence, dont le nouveau TCE 130 turbo Nissan-Renault écologiquement "neutre" ou un 2l 16 soupapes 140 cv à boîte automatique CVT, soit en diesel dCI 105 à 160 cv, 134 à 138g de CO2, moteru dCI 2l équipé de 80 pièces nouvelles, couple de 380 newton/m à 2000t/minute. Attention aux radars! 
Quant au menu d'accompagnement dégotté par Eric Dewonck à la table d'Eric Drapeau, chef étoilé au Michelin et installé dans les dépendances de la Chabotterie, il était à la hauteur de la nouvelle Scenic : assiettes de cuisine haut de gamme sur supports inédits marbrés, vins de trés bonne tenue, en particulier un Faugères 2007 ensoleillé et d'une rare finesse. Après la conduite, bien sûr!
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 14:23

Ancien chef du desk économie du Monde, le journaliste Laurent Mauduit  a quitté ce "grand journal de référence" en 2007. Ses enquêtes sur les malversations des cadres de la Fédération des Caisses d'Epargne étant censurées depuis plusieurs mois par le Président du directoire Alain Minc, et par le directeur du Monde d'alors Jean-Marie Colombani - qui avaient tout deux des relations privilégiées avec les personnes mises en cause directement par ses enquêtes d'investigation financière -  Laurent Mauduit a préféré quitter le navire en perdition. Il nous livre ici - et à la Une du site Médiapart.fr - son analyse,  étayée par des arguments clairement exprimés à propos de l'affaire François Pérol.

L'ex adjoint du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant est dans la tourmente médiatico-juridique  depuis sa récente et bien trop rapide nomination à la tête des Caisses d'Epargne et des Banques Populaires par Nicolas Sarkozy, surpris par Médiapart.fr en flagrant délit de mensonge procédural. Et d'infraction caractérisée à la loi qui régit les activités privées des grands serviteurs de l'Etat.
Laurent Mauduit a co-fondé en mars 2008, voici un an tout juste, le site d'information payant Mediapart.fr avec ses collègues Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde,  François Bonnet, éditorialiste chez Marianne et ancien correspondant de guerre et grand reporter étranger de Libération, à présent directeur éditorial de Médiapart.fr,  et une trentaine de journalistes, associés à une équipe de commerciaux et de webmestres confortée dans son action par l'existence d'un club de blogueurs in situ, tous bénévoles mais passionnés à des titres divers par l'information, à condition qu'elle soit exigeante, pertinente et basée sur la vérification constante des faits avancés, sans préjuger de l'impact ni des milieux socio-économiques ou des partis concernés, qu'ils soient politiques, économiques, associatifs, français, européens ou d'autres nations. Ne faîtes pas des phrases longues, qu'ils disent, mais Antoine disait bien : ma mère m'a dit Antoine va t'faire couper les phrases...
What is the question?
Ce que l'on comprend bien en écoutant Mauduit, auteur d'un beau livre sur les "Petits conseils" aux autres d'Alain Minc (Stock, 2007), ouvrage qui a provoqué la démission de ce dernier à la tête du Monde par ses révélations sur les doubles jeux auxquels se livrait en tant que consultant des politiques et des grands patrons du jour cette éminence grise du tout Paris cosmopolite, c'est que la question n'est pas de savoir si François Pérol est fautif, mais simplement de permettre à la justice de faire son métier, à savoir de déterminer si sa nomination à la tête du nouveau groupe bancaire dont il a précipité la création après fusion des deux anciennes entités de l'Ecureuil, d'une part, du groupe Banques populaires et de leur filiale commune Natixis, d'autre part, alors qu'il était encore parmi les plus hauts fonctionnaires de l'Etat français, est une nomination légale ou ne l'est pas, ce que démontre simplement, en l'énonçant de façon claire, progressive, argumentée, Laurent Mauduit dans cet édito vidéo.
Démo-crassie ou démocratie?
What is the question? C'est de la survie de la démocratie dont il est question ici. Le rôle d'un média qui se respecte est de pouvoir offrir le meilleur à ses lecteurs, auditeurs, télespectateurs, telle est, spectres, leur peur d'être à nouveau floués, trompés, ballotés d'une élection à l'autre, d'une promesse de rupture à l'autre, d'une grandeur d'âme à l'autre, d'un ou d'une politique à l'autre, confrontés à autant de discours et de communications ronflant(e)s - merci la grammaire qui nous imposerait l'accord au masculin pluriel après un mot féminin -  mais régulièrement vidées de leur mirifique  substance quelques semaines après leur installation sur le trône élyséen!
 Laurent Mauduit a donc droit à la rubrique "Si tu le dis, c'est que c'est vrai" de votre blog préféré Jo-gatsby-s-way - allez donc lire Gatsby le magnifique de Fitzgerald et vous comprendrez pourquoi ce nom anglo-amérloque pour un blogue aux prétentions modestement informatives et ludiques!
Auteur de nombreuses autres révélations sur les coulisses de l'économie, sur l'affaire Tapie, sur les chiffres véritables du chômage et le tutti quanti, Laurent Mauduit nous livre ici l'exacte réplique version française et réactualisée grâce à internet des meilleures enquêtes d'investigation d'Albert Londres, d'Emile Zola et consorts, Carl Bernstein et Bob Woodward auteurs du scoop du Watergate inclus! A quand la démission du Président? That is'nt the question,  es ist nicht so simple, ach so... Just carry on, Mister Mauduit, Jo Gatsby's watching you!
 
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 11:37
PAR JO GATSBY

Your Scene
 > FRANCE
Jade K. up on the sky
by jo gatsby

 


Jade Kindar Martin crossed ther river Maine in Angers (France) for the opening of a new theater. He passed between the towers of the cathedral, as seen from photographer point of vue! Submitted March 18, 2009.

Cette photo prise par votre serviteur, rédacteur de ce blog en juillet 2007, lors de l'inauguration officielle du théâtre du Quai (Angers, Maine-et-Loire),vient d'être mise en ligne dans la rubrique "Your scene" du site internet du Los Angeles Times! Elle a été classée en catégorie 5 étoiles par le desk photo du LAT. Je l'ai prise au moment où le funambule d'origine américaine Jade Kindar Martin franchissait la Maine sur un cable tendu entre le château et le toit du nouvel édifice et où sa frêle silouhette passait juste entre les tours de la Cathédrale Saint-Maurice, sur fond de nuages gris rehaussé par une bande de ciel plus claire juste en dessous de l'artiste.
La lumière chaude augmentant le relief des monuments historiques et de la Cité d'Angers a fait le reste!


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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 14:56
Par JO GATSBY :-) :-) :)    

Château de la Perrière,golf d'Avrillé, Maine-et-Loire : 30 M€ de fonds publics en 25 ans de restauration, votés avant la crise en cours (Photo CJ).

Il y a des jours où il vaut mieux ne pas comprendre l'anglais. L'extrait d'article ci-dessous du journaliste américain de Slate Daniel Politi fait le tour des réactions des médias US informés du montant des bonus attribué par le géant des assurances AIG à 418 de ses cadres, dont 52 anciens salariés, pour un montant total de 165 millions de dollars. 73 d'entre eux ont reçu un million de dollars ou plus, dont onze anciens cadres. "L'outrage aux moeurs continue", déclare l'éditorialiste du New York Times, dont l'édition papier est en chute libre ces jours-ci. Il y a des jours où on peut craindre le pire dans la rue.

The Washington PostLos Angeles Times, and New York Times lead with the continuing outrage over the bonuses paid by American International Group last week. This controversy isn't going anywhere anytime soon, and new details seem to be come out daily that only help to further fuel the fire. New York Attorney General Andrew Cuomo revealed yesterday that the $165 million in bonuses went to 418 AIG employees, including $33.6 million that were handed out to 52 people who have left the company. A total of 73 AIG employees received bonuses of $1 million or more, including 11 who are no longer working at the insurance giant. Trying to calm the uproar that has broken out among lawmakers and the general public, Treasury Secretary Timothy Geithner said he would deduct the cost of the bonuses from the pending $30 billion cash infusion to the insurance giant that would bring the total amount of taxpayer money that AIG has received to around $200 billion.
Traduction : 
Le Washington Post, le Los Angeles Times et le New-York Times ouvrent leurs unes sur l'outrage continuel au public créé par les bonus payés à leurs cadres par des groupes internationaux américains la semaine passée. Cette controverse ne restera pas sans résultat, de nouvelles précisions ajoutant encore du carburant à cet incendie. Le Procureur général de New York Andrew Cuomo a révélé hier que  165 millions de $ de bonus ont été versés par le groupe d'assurances AIG à 418 de ses salariés, dont 33,6 M$ donnés à 52 anciens de la compagnie. Un total de 73 personnels d'AIG ont reçu un million de $ ou davantage, dont 11 anciens du géant des assurances. Tentant de calmer la grogne qui a éclaté à cette annonce parmi les juristes, fiscalistes et dans le grand public, le secrétaire américain au trésor Timothy Geithner a déclaré qu'il déduirait ces coûts des bonus des aides payées cash au géant de l'assurance, ce qui porterait le total de l'argent reçu par AIG des contribuables à près de 200 billions de dollars.

Ce n'est guère mieux en France où l'échec de la mise en oeuvre par le gouvernement français du bouclier fiscal pour tenter de rapatrier dès 2008 des capitaux touchés par l'évasion vers les paradis fiscaux a été chiffré par Martine Orange (Médiapart.fr) à la mi-mars, au moment où les petits actionnaires de Natixis ne comprennent pas le choix de Nicolas Sarkozy de passer outre la commission de déontologie avant de nommer François Pérol à la tête des Caisses d'Epargne et du groupe des Banques Populaires, alors qu'il en a été co-gestionnaire en tant que haut fonctionnaire de l'Etat à l'Elysée :

"En exclusivité, Mediapart révèle les chiffres de Bercy sur la mise en œuvre du bouclier fiscal. L'an dernier, l'Etat a reversé 288 millions d'euros aux 756 foyers fiscaux les plus riches! Au total, ce bouclier fiscal adopté dans le cadre de la loi Tepa se révèle injuste, inefficace et coûteux. Sa charge a doublé l'an dernier pour l'Etat: il a dû reverser au total 458 millions d'euros aux bénéficiaires. Les 756 foyers fiscaux les plus riches se partagent 63% des sommes reversées. A l'inverse, 59% des bénéficiaires du dispositif se sont partagé moins de 4,8 millions d'euros, soit 1% du total. Malgré les multiples pressions pour modifier ce dispositif, Nicolas Sarkozy refuse de changer «cette mesure de justice»," écrit Martine Orange, dans la foulée des révélations de son confrère de Médiapart.fr Laurent Mauduit, ancien chef du desk économie du Monde.

 
Moralité : le risque de radicalisation de la crise sociale ne cesse d'augmenter, ce qui serait pire que tous les remèdes mis en oeuvre. Le monde.fr le note à travers les citations de propos des responsables syndicaux français tant du côté des salariés que du MEDEF dont la présidente Laurence Parisot ne semble pas prête à faire de concession éthique : ""S'il s'agit de dire à quel point nous sommes mécontents de ce qui se passe et inquiets (...) nous pouvons tous dire ça, le patronat aussi. Est-ce vraiment utile (...) de le dire ainsi ?"... "Je voudrais qu'on se pose la question du coût d'une telle journée sans travail pour l'économie, d'autant que c'est la deuxième" après le 29 janvier, a-t-elle ajouté, avant de préciser que la journée a aussi un"coût en terme de démagogie, d'illusions créées".

J'ajouterai seulement : les cadres de l'économie internationale ont-ils conscience du gaspillage phénoménal provoqué par la frilosité ambiante, du coût social exorbitant lié au nombre croissants de demandeurs d'emplois qualifiés sur le marché du travail, indemnisés pour chercher - et donc tenter de trouver - le projet professionnel valorisant et cohérent qu'ils ne trouvent pas? 
Lorsque John Steinbeck écrivait "Les raisins de la colère" (Grapes of wrath) en mettant en scène l'exode des paysans américains vers l'ouest en 1930 ou celle  de pauvres gens autour d'une usine de mise en conserves de sardines désaffectée  dans "Rue de la sardine" (Cannery row), il ne disait pas autre chose : c'est l'humanité de son économie qui caractérise et fait le succès d'une grande civilisation. Certainement pas la médiocrité des choix politiques et des débats actuels autour de "la crise". 
Le drame peut encore être évité si les grands argentiers, les politiques et ... le Pape himself cessent de commettre de graves erreurs de communication qui ne cessent d'augmenter le sentiment profond d'inégalité de traitement vécu par ceux qui perdent leurs emplois, sont mis au chômage technique, ou se voient contraints à réduire considérablement leur train de vie.
Ce, pendant que les autres, "upper class people" (classe moyenne supérieure) ou - paradoxe - les plus défavorisés - socialement aidés et parmi lesquels beaucoup ne songent même plus à retrouver un emploi - continuent à vivre sans aucune conscience de ce que vivent la majorité des populations  les uns très au-dessus de la moyenne , les autres à des années lumière d'une vie de citoyen lambda, indexée sur la valeur travail. 
Quand on sait ce que le RSA coûtera aux départements dès juillet prochain, en plus des autres charges sociales transférées par l'Etat à ces collectivités à l'aube de leur réforme fiscale, il ne reste plus qu'à prier ou à croiser les doigts pour que les choses ne dérapent pas un peu plus. Ou à aller boire pour oublier au 19e trou du golf le plus proche.

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