Alain Lebouc, Pdt du Scoop, en mars dernier, annonçant la suppression de la subvention municipale de 150 000 euros au Festival du Scoop décidée par le Maire d'Angers, lequel était vewé que M. Lebouc n'ait pas soutenu sa candidature aux municipales de 2008 !!!
La lettre de Patrick Gobert à Jean-Claude Antonini, Pdt d'Angers Loire Métropole, Maire d'Angers depuis le début du siècle en cours :
Lettre ou-verte ou...rouge à M. le Maire d’Angers :
Quelle assiette vide vous a piqué ?
Lorsque vous annoncez que le Festival du Scoop « ne sert qu’à des pique-assiettes qui viennent de la capitale », je me sens visé et je souhaite donc vous répondre même s’il m’en faut plus pour être blessé. Simplement une envie citoyenne de remettre les choses à leur place...
Mercredi 25/11, j’ai eu l’honneur d’animer une soirée débat sur la starisation du fait divers en partant de Rouget le Braconnier, entré dans la légende, jusqu’aux affaires actuelles avec des intervenants de qualité et de renommée. Beaucoup d’entre eux ont fait un aller retour car ils avaient des impératifs professionnels et je dois saluer leur disponibilité et le respect de leur engagement vis-à-vis du Festival. Juste un exemple : Claude-Bernard Aubert le réalisateur de l’Affaire Dominici (celui avec Gabin), originaire de Durtal, est reparti à la Ferté Bernard sans manger... et en nous remerciant de l’avoir invité, lui qui ne l’est plus souvent...
Ils ne sont donc restés que 5 pique assiettes. Yves Boisset, invité d’honneur, un des plus grands réalisateurs français qui adore le château du Roi René. Fabienne Godet accompagné de Michel Vaujour, réalisatrice née à Angers, qui ne manque pas une occasion de participer aux événements culturels comme par exemple le Festival Premiers Plans. Et Dominique Verdeilhan, chroniqueur judiciaire de France 2, qui en grand professionnel, avait remplacé Paul Lefebvre au dernier moment tout en saluant la douceur angevine.
Je les ai regardés s’empiffrer de paroles et de témoignages avec les angevins présents. Ils ont picoré dans tous les camps. Vous auriez dû voir Jean-Luc Davy (votre président à l’association des maires du département) conversé avec Yves Boisset jusqu’à satiété sur Dupont la Joie ou l’Affaire Salengro (vous savez Mr le Maire, ce député socialiste calomnié, lâché par les siens et poussé au suicide)... Et que dire de ces bénévoles du Scoop dévorant les paroles de Michel Vaujour et se gavant de ses souvenirs du mitard (la moitié de sa vie fut au pain sec et à l’eau)....
Quant à votre serviteur, il fit bombance d’émotion. Il fit ripaille de savoir et de connaissances. Pour tout vous dire, je me suis bourré de toutes ces impressions positives et bonnes que les gens voulaient bien me donner, au risque de m’enivrer...
M. le Maire, je suis sorti à plus de minuit du Palais des Congrès en pensant à la soirée prochaine avec mes amis d’Action contre la Faim.... J’ai pensé à Alain Lebouc, lui aussi contre la fin.... et je me suis précipité à la maison pour finir un civet de lapin aux pruneaux encore meilleur réchauffé. Rouget en aurait rougi de plaisir...
Depuis je suis reparti à Paris où je suis invité plus qu’il ne faut à toutes sortes de cocktails que je prends la peine d’honorer. C’est là que je vois tous ces pique assiettes parisiens doublés par ceux qui font ... « trois p’tits fours et puis s’en vont »...
Sincèrement M. le Maire, avec tout le respect que je vous dois, vous devriez tourner plusieurs fois votre langue dans votre bouche qui sait apprécier la gastronomie (et qui en profite bien), avant de vider votre indigestion d’opposition dans l’assiette de malheureux « soit disant » profiteurs qui n’en sont pas...
Patrick Gobert – 03/12/209 -