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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 22:34
La présentation officielle du projet Engie Angers Smart City (Ph JGW)

La présentation officielle du projet Engie Angers Smart City (Ph JGW)

PAR JO GATSBY

 

ANGERS (MPE-Media) - Fin d’une « connected week » à Angers LOIRE Métropole par la présentation du consortium qui a remporté l’appel d’offres pour faire de cette Cité une « smart City », ENGIE - INEO pour Angers ville intelligente.

 

Élus et porteurs du projet de smart city angevine (Ph JGW)

 

Absent pour un autre projet qu’il préside au niveau national, Christophe Béchu Pdt d’Angers LOIRE Métropole a laissé à ses adjoints et aux porteurs de projet de ville intelligente le soin de le présenter, le groupe ENGIE - INEO associé à La Poste, Suez, et à la mutuelle VYV (ex Harmonie) - venant d’être retenu en novembre par ALM pour réaliser ce chantier parmi 4 dossiers en lice.

 

« Toute une équipe d’experts (40) a lancé ces réflexions avant travaux qui concernent tout ce qui fait la vie de la cité à partir du cahier des charges fixé en 2018 par les élus d’ALM », explique Jean-Marc Verchère, adjoint au maire d’Angers, élu de la Métropole angevine et PDG d’Alter Services.

 

Le projet a été voté par la quasi unanimité des élus sauf 3 abstentions et une voix contre. Le marché devrait être signé au début 2020, précise l’adjoint en charge de la voirie.

 

UN JUMEAU NUMÉRIQUE DU PROJET

 

« Le territoire intelligent doit s’intéresser à l’humain, de l’éclairage public à la santé, agréger beaucoup de données mises à la disposition des habitants », explique un porte-parole du consortium retenu.

 

Un « jumeau numérique » sera créé avant l’étape de concertation citoyenne, poursuit la même source.

 

VYV, ex Harmonie Mutuelle + MGEN et d’autres mutuelles qui ont fusionné récemment gèrent près de 1500 salariés en Anjou. Avec La Poste, Engie-Ineo, Suez, VYV a été inclus pour l’expertise de ses services auprès des malvoyants, malentendants ou de maintien à domicile qui sont concernés par les objets connectés.

 

« Le territoire intelligent, c’est Angers LOIRE Métropole, le projet de ville intelligente c’est ENGIE », résume une élue citant Christophe Béchu. « Avec une obligation de résultat », ajoute la déléguée d’ENGIE.

 

 

Voir aussi via :

#FoxInTheCity

www.foxinthecity.tech

https://www.foxinthecity.tech/levenement/

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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 12:39
                                                            Par JO GATSBY
CHÂTEAU-GONTIER (Jo-Gatsby-s-Way.overblog.com) - Ouvert le 12 novembre au Palace de Chateau-Gontier par son Directeur fondateur Jean-Marie Mulon, le 8eme Presstival Info accueillait la productrice TV Katia  Pinzon et Vincent Nguyen, journaliste grand reporter et réalisateur présentant deux de leurs reportages récents : « Mont-Vent-Tout », tourné à l'occasion des 70 ans d’Emmaüs, à propos de la vie de l’Abbé Pierre et de l’incroyable rando cycliste d’une poignée de compagnons d'Emmaüs partis du sud de la France (Le Mont Ventoux) jusqu'à Paris lors de l’expo vente d'automne et d'anniversaire d’Emmaüs, Porte de Versailles à Paris  et « Le printemps de l’hiver », à propos de la vie des seniors, en « maison partagée » dans le Tarn.
 
Programme et infos via:

L’idée de filmer cette « aventure cycliste » emmaüssienne est venue d’une rencontre du journaliste lors d’un précédent reportage avec un proche du retraité surnommé « Moustache » coachant les cyclistes compagnons, lui proposant de suivre ce parcours hors norme.

 
« Ce n’était pas vendu d’avance, les 70 ans d’Emmaüs ont facilité l’acceptation par ma rédaction », explique Vincent Nguyen. Il ajoute que l’insertion d’images d’archives sur la vie de l’Abbé pierre les a obligé à prévoir des budgets d’achat très important, de l’ordre de 1 000,00€ la minute : "l'INA cherche à financer la numérisation de ses archives, alors que d'autres archives privées plus chères font de la restauration de films et d'images", explique Katia Pinzon.
 
Programme et infos via:
 « Le printemps de l’hiver », reportage filmé à propos de seniors partageant un lieu de vie différent des autres dans le sud-ouest, présente une vision très réelle et aussi chaleureuse d’un projet de vie pour des personnes du 4ème âge, en petite communauté de vie, via le portrait d’une dame de 76 ans venant de quitter sa maison et vivant ses premiers jours dans ce nouveau lieu « partagé ». Émouvant et édifiant, dans l'air du temps.
 

Un dessin créé spécialement par le dessinateur de presse Chaunu fait l'affiche cette année autour du thème "Expressions de Liberté" : on y voit repris les sujets du Presstival 2019, les violences faites aux femmes, les migrants, les gilets jaunes, les 70 ans du journal télévisé, les guerres, les disputes entre Donald Trump et le premier iranien (en bas à droite du dessin). Oiseaux, papillons, coccinelle en danger sur cette plage de débarquement rappel du D Day évoquent le péril environnemental et climatique.

Ce 13 novembre, une soirée sur "le rôle de la bande dessinée de reportage dans le journalisme" organisée en présence d'Elliot Raimbeau et Philippe Lobjois, auteurs des "Tambours de Srebrenica" va éclairer l'intérêt d'une vision artistique et distanciée dans le temps de conflits tels que ceux vécus dans les Balkans à la fin du 20ème siècle.

La semaine du 18 au 22 novembre sera dédiée à des approches fines du métier de journaliste :

Présentation du film "Les médias, le monde et moi" d'Anne-Sophie Novel, journaliste et écrivaine, qui sera interviewée après la projection par le directeur de Reporters d'Espoirs Gilles Vanderpooten avant la dédicace du livre éponyme.

Violences faites aux femmes le 20 novembre, anniversaire des 70 ans du "JT" - journal télévisé dans le jargon - sont d'autres RV majeurs de ce Presstival enrichi par des expos de photos exceptionnelles.

Programme et infos via:
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 15:05
PAR JO GATSBY

(SOURCE http://www.jeunestalents.tv)

PARIS (Jo-Gatsby-s-Way) - Le Raisin d'Or de la 9e édition des "Raisins du Bonheur" a été attribué récemment par le jury des "Jeunes Talents du Vin"  à Julien Fournier du Domaine FL pour son Chamboureau, Savennières Chenin blanc!

Le mercredi 10 décembre 2014, se déroulait au Radisson Blu de Paris-Boulogne (92) la cérémonie de remises des trophées des jeunes talents du vin.  Six régions étaient représentées : Bordeaux, Bourgogne, Languedoc, Sud-Ouest, Vallée du Rhône et Vallée de la Loire. Les vignerons finalistes ont présenté leur vin et leur propriété.

Soit pour la Région Vallée de La Loire :

 Domaine du Clos de l’Elu : Thomas Carsin pour son Magellan  - Anjou Villages 

 Domaine FL : Julien Fournier pour son Chamboureau, Savennières Chenin 

Château Pierre Bise : Christophe et René Papin pour leur Côteaux du Layon Beaulieu, Les Soucheries 
  
Et le Raisin d’Or a été attribué à Julien Fournier du Domaine FL pour son Chamboureau, Savennières Chenin blanc.

 

 

 

Six trophées ont été remis : un Raisin d’Or, un Raisin d’Argent, un Raisin de Bronze et 3 Raisins d’Honneur (Source JTV)

Philippe Faure-Brac, Président du jury, a souligné la qualité de tous les vins. Il était secondé par Myriam Huet, Cyril Rouquet, Jean Lapoujade, Julien Larcher, Gérard Baud, Philippe Harant…  

"Ils ont tous vraiment mérité d'être là", a déclaré Myriam Huet, Vice-Pdte du Jury des Jeunes Talents du vin.

"Une très belle soirée avec beaucoup d'émotion en attente des résultats", a ajouté Philippe Faure-Brac.

 

Voir aussi sur:

http://www.jeunestalents.tv/JEUNES-TALENTS-DU-VIN-2014-LES-IMPRESSIONS-DU-JURY_v2102.html

JOYEUSES FÊTES DE FIN D'ANNEE!

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 23:09

PAR JO GATSBY

PIERRE_PINEAU_2012_01.jpg

Cofondateur de RCF Anjou en 1992, le Père Pierre Pineau vit avec les ondes hertziennes depuis 30 ans cette année, depuis le lancement des premières radios alors dites "libres" (ph Jo Gatsby)

Catholique, cathodique et surtout chrétien hertzien, l'Abbé Pierre Pineau a vécu l'intégralité de la naissance des premières radios "libres" avant de participer dès 1987 aux premières réflexions diocésaines angevines qui ont abouti cinq ans plus tard à la création de RCF Anjou, qui fête ses 20 ans cette année - et dans la semaine du 10 au 17 novembre en particulier - sur six fréquences en Maine-et-Loire, avec ses 8 salariés, 130 bénévoles et des milliers d'auditeurs réguliers. Coup de chapeau à RCF Anjou!

 

L'anniversaire a débuté réellement dans la nuit du 12 au 13 mai dernier, vingt ans après la fameuse "nuit bleue" durant laquelle la radio chrétienne de l'Anjou - et les autres fréquences locales - avait reçu son autorisation d'émettre. Mais la proximité des élections présidentielles avait alors conduit les responsables d'antenne à préférer différer les festivités au mois de novembre.

"Dès 1987, l'Evêque d'Angers d'alors, Mgr Jean Orchampt, m'avait dit : ne serait-il pas possible que nous nous orientions vers une radio chrétienne? Sur le plan national, deux radios chrétiennes s'étaient déjà créées, Radio Notre-Dame à Paris et Radio Fourvière à Lyon, de façon simultanée ou presque", se souvient Pierre Pineau.

Les trois conditions posées par l'Evêque d'Angers

Mgr Orchampt en avait alors parlé avec le conseil diocésain. Après plusieurs années de réflexion et de travail pour organiser la naissance de l'antenne avec une équipe de professionnels techniciens, animateurs et journalistes, soutenus par de nombreux bénévoles, une première formule baptisée "Radio Parabole Anjou" avait vu le jour : "il a fallu quatre années entre la décision prise en 1987 et la réalisation de l'outil lui-même", explique Pierre Pineau.

"Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel avait alors décidé de remettre à plat l'ensemble des fréquences de radio en modulation de fréquence en France. Le profil choisi par le Conseil Presbytéral que présidait l'Evêque était l'ouverture aux jeunes, une bonne place faite à la musique, et surtout, Mgr Orchampt avait insisté sur les trois points suivants, essentiels selon lui à la création de Radio Parabole : il nous faudrait travailler ensemble, investir ensemble, et être audacieux", note Pierre Pineau, qui partageait pleinement cet avis.

"L'Evêque la voulait radio de tous les âges et que les enfants y aient aussi leur place. Il la voulait à la fois carrefour d'information, tenant compte de la diversité des pays constituant l'Anjou, source de formation pour les auditeurs, diffusant des prières mais surtout ouverte au monde, apportant à la fois connaissance, détente et joie à son public", souligne son co-fondateur le plus expérimenté de l'époque. Particularité, RCF Anjou est présidée par une femme, Mme Anne Sacchi et dirigée par un diacre, Vincent de Crouy-Chanel, sous le regard discret et bienveillant de l'Evêque d'Angers Mgr Emmanuel Delmas, qui tient comme son prédécesseur à l'ouverture de la radio vers l'ensemble des publics de l'Anjou, urbains comme ruraux, chrétiens comme d'autres confessions ou non croyants.

L'actualité générale et culturelle d'Angers

 De 1992 à 2012, l'évolution de RCF Anjou a effectivement conforté ces orientations de départ, évitant l'écueil d'un format susceptible de heurter les auditeurs non croyants par trop d'émissions à caractère cultuel, sans pour autant manquer à son rôle de relais direct des temps forts de la vie religieuse du diocèse, de l'ordination du successeur de Mgr Orchampt, Mgr Emmanuel Delmas, aux nombreux offices, cérémonies ou messes diffusées en direct des quatre coins du département ou en différé depuis les studios de la rue du Canal, pittoresque petite artère proche de l'hyper centre d'Angers, dont la vie politique, économique, sociale, culturelle a été également traitée au quotidien par la rédaction de l'antenne chrétienne angevine actuellement dirigée par Damien Leboulanger.

"Nous avons beaucoup travaillé avec de jeunes journalistes, déjà formés ou en contrat de qualification avec le Centre de Formation et de Perfectionnement des journalistes de Montpellier. Plusieurs d'entre eux sont ensuite partis travailler pour de grands médias comme l'Agence France Presse ou le Parisien, le Courrier de l'Ouest ou Ouest-France, mais aussi à Radio Notre-Dame ou dans d'autres radios françaises", se souvient Pierre Pineau, non sans une légitime fierté.

Passionné de Chorales, toujours animateur d'une émission intitulée "chorales d'Anjou" et diffusée les vendredis de 21h à 22h et le dimanche de 9h à 10h, appréciée par l'ensemble des formations chorales de la région, Pierre Pineau avait en fait débuté sa carrière de prêtre sur les ondes en animant une première émission intitulée "Chrétiens magazine" sur Angers 101, l'une des premières radios de presse française, dès la fin 1982!

2 heures de radio en direct les dimanches soir

Il continue à animer "la prière du matin" de 8h30 à 8h40 en alternance avec d'autres religieux : "RCF fête ses vingt ans, mais cela fait bien trente ans à présent que je fais de la radio. J'avais commencé dès que François Mitterrand avait autorisé les radios libres privées ou associatives et j'ai vu naître toutes les radios angevines, dont la plupart ont disparu ou évolué depuis, Oxygène, RMA, Radio X, Saumur Radio, Radio Maine-et-Loire, et quelques autres. Cela nous a permis d'entrer en relation étroite avec le monde de la presse, du journalisme, d'abord en tant que chargé de communication du diocèse à la demande de Mgr Orchampt et ensuite en tant qu'animateur", raconte Pierre Pineau, des étoiles plein les yeux.

A l'aube de ses 81 printemps, l'Abbé des ondes angevines a pris du recul, bien sûr, mais continue à "podcaster" les plus beaux chants choraux de l'ouest, les airs joués pour la Saint-Hubert par les meilleurs coristes de la région et quelques concerts enregistrés et diffusés par RCF au fil des festivals. Un de ses meilleurs souvenirs de ses débuts radiophoniques demeure les 2 heures d'échanges libres avec les auditeurs d'Angers 101, que le directeur de la radio du Courrier de l'Ouest de l'époque M. Jacques Bosseau, lui avait permis de vivre en direct les dimanches soirs.

"Face à l'avenir, peur ou enthousiasme?"

Autres temps, autres moeurs. RCF continue à émettre les messages des familles des prisonniers angevins à l'intention de ces derniers le dimanche matin, et à favoriser toutes les formes de témoignage, comme celui qu'un autre grand journaliste français, Jean-Claude Guillebaud, doit venir donner ce 12 novembre au soir à l'Université catholique de l'ouest (UCO d'Angers) sur le thème suivant: "Face à l'avenir, peur ou enthousiasme?" Inutile de vous dire l'opinion de Pierre Pineau à ce propos. Enthousiasme, plus fort que la peur, sans jamais oublier la musique : l'Ecole maîtrisienne des Pays de la Loire fait aussi partie de cet anniversaire le 15 novembre au soir pour un spectacle spécial 20 ans de RCF, aux Greniers Saint-Jean d'Angers, en compagnie du comédien Bruno Durand. Pierre Pineau y sera. Gageons qu'il podcastera le concert par la suite pour se le repasser en boucle d'ici aux trente ans de "sa" radio.


Pour les fréquences, les programmes, voir aussi sur:

www.rcfanjou.fr



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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 13:35
PARIS (Jo-gatsby-s-way) - Vous êtes 5.000 à avoir rendu visite à jo-gatsby-s-way sur overblog depuis sa création voici quatre ans. Vous avez exercé votre curiosité dur près de 8.500 pages durant ces visites. Merci pour votre intérêt. Vous pouvez aussi surfer sur: www.mpe-media.com le site des matiêres premières et de l'énergie, site web en accès partiellement gratuit, réservé aux souscripteurs professionnels. Jo-gatsby-s-way vous remercie pour votre sagacité et vous souhaite une bonne navigation!
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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 14:20

PAR JO GATSBY

ANGEL-GURRIA.jpg

Angel Gurria, Secrétaire général de l'OCDE (ph J.G.)

L’Europe doit muscler ses interventions financières et séparer davantage l’action de ses Etats et de leurs banques, vient de déclarer le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) M. Angel Gurria s’exprimant à Bruxelles avant un sommet des ministres des finances des 27, pour y présenter les conclusions d’études réalisées par l’OCDE sur les économies de la zone euro et de l’Union européenne.

 

« Les ministres des Finances des pays de la Zone euro qui se réunissent cette semaine doivent démultiplier la puissance de feu du Fonds européen de stabilité financière et la porter à 1.000 milliards d’euros au moins », a déclaré ce mardi le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría lors de sa présentation à Bruxelles de deux études économiques respectivement consacrées par l’Office  à la Zone euro et à l’Union européenne. Notant que les marchés semblent avoir déjà perçu les efforts de l’UE, M. Gurria pense que ces efforts doivent être amplifiés pour tourner définitivement la page de la crise des dettes souveraines et de ses économies, afin qu’un retour à une croissance durable soit possible.

 

Ce qui suppose selon lui une meilleure assise des banques et un engagement financier plus fort de la Banque centrale européenne dans ce cadre : « ces réponses à court terme ont besoin de plus de moyens dans un contexte où le nombre de chômeurs reste  important, au-dessus du seuil des 10% de la population active », relève Angel Gurria.

 

M. Gurria estime que « le niveau des engagements des Fonds de secours n’est pas suffisant pour rétablir la confiance des marchés », ajoutant qu’un « pare - feu financier crédible fournira aux gouvernements la marge de manœuvre nécessaire pour pouvoir se concentrer en priorité sur la revitalisation de la croissance économique et de la compétitivité de l’Europe ».

 

« Des conditions financières faibles, un assainissement budgétaire et un ajustement économique restreignent la demande à court terme avant même que les bénéfices à long terme sur la stabilité et la croissance ne se fassent ressentir » a déclaré M. Angel Gurría. 

Des mesures décisives à prendre

« Des mesures décisives doivent être prises  maintenant pour rétablir la confiance et  soutenir la demande. »

« Les récentes mesures déjà prises pour renforcer la discipline fiscale , fournir de la liquidité  et mettre en place des réformes favorisant la croissance – en particulier en Grèce , en Italie au Portugal et en Espagne- sont des avancées importantes  vers des perspectives économiques plus favorables, les défis restent néanmoins de taille », a souligné Angel Gurria.

« Les déséquilibres économiques, budgétaires et financiers dans la Zone euro y ont entraîné un affaiblissement des bilans des banques, une hausse du chômage et un ralentissement de la croissance.

Les auteurs de l’Étude économique appellent de leurs vœux l’adoption d’un programme ambitieux de réforme des marchés de produits et du marché du travail ainsi que de la fiscalité et de l’enseignement destiné à rééquilibrer l’activité économique, à rétablir la compétitivité, à stimuler la croissance et à faire reculer des taux de chômage chroniquement élevés – en particulier parmi les jeunes. Ils affirment que nombre de réformes auront pour effet de donner un coup de fouet à la croissance, même à brève échéance », poursuit le secrétaire général de l’OCDE.

« L’UE est au point mort »

Selon M. Gurría, « l’Europe est au point mort et doit passer à la vitesse supérieure en faisant de la croissance sa priorité numéro un ».

 

« Pour dynamiser la croissance au niveau de l’UE, un changement de cap radical s’impose dans la manifestation de l’engagement politique à l’égard du Marché unique. L’OCDE estime que les réglementations nationales, la rigueur  et la piètre mise en œuvre des règles communautaires en vigueur freinent souvent l’activité économique internationale, la croissance et la création d’emplois, et minent l’efficacité  et la compétitivité de  l’économie de l’UE », continue M. Gurria. 

« Elle considère qu’il faut aller plus loin dans l’ouverture des marchés de services, en particulier en Allemagne où ceux-ci demandent à être développés », souligne M. Gurria. 

« Le marché unique doit être amplifié, sécurisé par de nouvelles mesures à la fois financières, fiscales, centralisées. L’Union touche à ses limites et doit les repousser en changeant de braquet, en modifiant son mode de management pour prendre pleinement en compte les risques souverains et mieux répondre aux besoins de ses habitants », ajoute Angel Gurria.

« Les auteurs de l’Étude économique préconisent la réalisation d’un examen annuel des obstacles qui, dans chaque pays, empêchent de profiter pleinement d’un marché fort de 500 millions de consommateurs.

Bien qu’on dénombre en Europe quelque 24 millions de chômeurs, la plupart des pays de l’UE anticipent une aggravation des pénuries de main-d’œuvre qualifiée dans certains secteurs. La mobilité de l’emploi au sein de l’Europe est faible », argumente M. Gurria. 

Encourager les migrations

« L’UE devrait encourager les migrations afin d’aider les travailleurs et les entreprises à atteindre l’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi. Les deux Études économiques mettent l’accent sur la nécessité, pour l’Europe, de réformer en profondeur la surveillance et la réglementation financières, de se doter d’un système efficace de résolution des crises et de dénouer les liens trop étroits existant, dans les différents pays, entre les banques et l’État », conclut le Secrétaire général de l’Organisation.

 

Angel Gurria s’est souvenu d’un emprunt réalisé par le Mexique dont il est originaire voici 43 ans, auprès de l’Europe, qui avait encore toutes ses monnaies d’origine mais construisait déjà son avenir malgré la complexité des changes : « c’était beaucoup plus difficile que ce qui reste à faire aujourd’hui ».

 

M. Olli Rehn, Vice-Président de la Commission européenne en charge des affaires économiques et de l’Euro a ensuite pris la parole pour dégager les points jugés importants dans les études de l’OCDE : « beaucoup de chemin a déjà été réalisé. Beaucoup reste à faire pour consolider le marché unique européen. Nous allons présenter sans tarder un projet de nouvelle gouvernance économique de l’Union Européenne en ligne avec les exigences de l’emploi et d’une croissance durable. Nous reconnaissons le bien fondé des remarques de l’OCDE et allons renforcer les mesures financières et de gouvernance requises pour booster la reprise économique en Europe », a-t-il conclu.

Réponses à la presse

Répondant aux questions de la presse présente à Bruxelles, M. Gurria a estimé que la banque centrale européene devait amplifier son soutien aux banques nationales « car c’est ce que font toutes les banques fédérales ailleurs dans le monde ».

« L’Europe est puissante, elle a tous les moyens de ses ambitions. Il lui reste seulement à déployer sa puissance et à utiliser l’intégralité de ses moyens, plus fortement et d’une façon permanente pour sortir définitivement d’affaire ceux de ses pays qui sont en difficulté », ajoute Angel Gurria.

« La capacité de l’Europe à consolider ses dettes et à réinvestir dans des programmes régionaux cohérents est réelle. Dans une période où il faut sortir du bois, l’austérité ne peut pas être une fin en soi, mais c’est un instrument, un moyen d’accéder à la confiance et permettre le retour de la confiance et de la croissance », répond M. Gurria.

« Oui, il faut prouver au marchés sans faiblir qu’on peut miser plus et mieux dans la situation actuelle », martèle Angel Gurria.

Répondant à un journaliste italien lui demandant si le pire était derrière nous ou non,  le Secrétaire général de l’OCDE a noté que la régulation économique engagée par le gouvernement de M. Monti correspondait à elle seule à une amélioration de 0,5% de son produit intérieur brut à venir.

 

Détails sur:

http://www.oecd.org/

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 11:37

PAR JO GATSBY

TGV-GARE-PARIS-EST-Panorama-copie-1.jpg

ANGERS (Jo-gatsby-s-way) - Il n'y a jamais eu autant de disfonctionnements en un demi-siècle d'exploitation du rail dans l'hexagone, au moment précis où la Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF) s'apprête à augmenter de nouveau ses tarifs publics de plus de 3% - sauf pour ses abonnés payant des coupons de réduction. Nouveau record battu mardi dernier entre Dijon et Strasbourg, le bourg des stars, trajet réalisé en 6h30 au lieu de 2h20 en temps normal, sans excuse de l'exploitant ni raison précise invoquée. Bien sûr, il n'y a jamais eu non plus autant de TGV en circulation tous les jours. Mais le "cadencement" des départs de TGV généralisé depuis peu devait en principe permettre de réduire la fréquence des retards et autres anomalies, ce qui ne semble pas être le cas.

Au moment où la SNCF vient de verser 283 millions d'euros de dividendes à l'état actionnaire pour honorer ses engagements en cas de profit, tout cela fait un peu désordre. Il n'y a plus de service public que son contraire: la SNCF et l'Etat semblent à présent se servir directement dans les poches des clients de la première pour une qualité de service dégradée, à des années lumière de celle qui existait du temps des trains à vapeur, puis des trains corail, des express et des "rapides" d'antan. 

Ce record récent s'ajoute à ceux, nombreux, d'horaires à rallonge entre Paris et Nice, via Lyon et Marseille, où le timing s'allonge parfois de 30 minutes à trois heures, entre Paris et l'Atlantique, où l'on peut profiter de son siège de vingt minutes à 4 heures supplémentaire en cas d'incident, de panne de "sifflet" (pas celui du contrôleur, celui du TGV), ou encore de sanglier, de vache sur la voie, si ce n'est pas un si pudiquement baptisé "accident de personne" (traduire suicide).

De plus en plus souvent, les personnels de la SNCF à quai n'ont plus le temps - ni la consigne - de donner aux voyageurs arrivant au terme de leur voyage avec plus de trente minutes de retard une enveloppe de renvoi de leur billet au service "SNCF REGULARITE" (quel joli nom), afin qu'ils perçoivent en retour un bon de voyage en compensation "d'un retard éligible à l'Engagement Horaire Garanti (EHG) voire un rétro-virement sur leur compte bancaire, uniquement lorsque le retard est supérieur à 60 minutes à leur entrée en gare d'arrivée...

A en croire nos confrères des Dernières Nouvelles d'Alsace et du Bien Public, lequel a révélé l'incident de mardi sur son site internet, le trajet de Dijon à Strasbourg a donc duré 4h10 de plus mardi dernier, sans aucune forme d'explication claire de la part de l'équipage, lui-même probablement incité à minimiser les choses et à ne répondre que laconiquement aux questions des passagers.

TÉMOIGNAGES

 Lisez donc le témoignage des voyageurs cités dans le Bien Public: "Dépités, les passagers du TGV au départ de Dijon à 7 h 52 mardi, qui devait rallier Strasbourg à 10 h 10 : ils ne sont arrivés qu’à 14 heures, après moult péripéties… et sans un mot d’excuse. L’un d’entre eux Jean-Charles, qui avait des rendez-vous en fin de matinée dans la capitale alsacienne, raconte : « Ça a commencé par une annonce à la gare de Dijon : on nous disait que le TGV de 7 h 52 aurait un retard indéterminé. Dix minutes plus tard, on nous a demandé de prendre un TER à 8 h 10, sur le quai E ; Direction Besançon, où tout était prévu pour nous organiser une correspondance vers Strasbourg. Mais à la gare de Besançon-ville, il n’y avait personne à l’accueil, personne au courant de notre arrivée et personne pour nous renseigner. L’une des passagères, qui commençait à être en colère, a fini par entrer dans des bureaux pour se faire enfin entendre. Alors au bout d’une demi-heure, on nous a expliqué qu’il nous fallait nous rendre à la nouvelle gare TGV, située à 15 km de Besançon ! Bien entendu, rien n’avait été prévu pour nous acheminer, et on nous a dit qu’on n’avait qu’à faire comme les autres, prendre une navette, puisque le prochain train pour Strasbourg ne partait qu’à midi 05. Nous étions une trentaine à être franchement en colère. A la gare TGV, bien entendu, personne n’était non plus au courant. Mais nous sommes tombés sur un membre du personnel commercial fort compréhensif, qui nous a donné des billets en première classe pour le TGV de Strasbourg. Mais là encore, l’information n’est pas passée entre membres du personnel, et le contrôleur du train a été fort peu aimable, nous demandant de façon très insistante la façon dont nous avions pu nous procurer des billets de première classe ! Il m’a même dit que je lui faisais perdre son temps ! Un comble. Le résultat est que nous sommes arrivés à Strasbourg à 14 heures, sans un mot d’excuse, sans rien à manger ni à boire, en nous débrouillant seuls de gare en gare, et en affrontant un personnel qui n’a eu de cesse de rejeter la faute sur les autres et ne nous a aidés que contraint et forcé. C’est une honte ! Et la trentaine de passagers qui a vécu cette aventure partage à l’unanimité mon avis. » La SNCF restée silencieuse dans un premier temps, a fini par publier un communiqué où elle reconnaît entre les lignes outre le souci technique, le fait qu'elle comprend le souci causé à ses clients:

EXPLICATIONS DE LA SNCF

« Il y a eu un moment de flottement au départ de Dijon. Les agents d’accueil sur le quai ont conseillé aux clients de prendre un TER pour récupérer un TGV à Besançon, mais presque dans le même temps, on apprenait que le TGV allait finalement arriver à Dijon. Une trentaine de voyageurs ont pris le TER. A Besançon, il n’y avait personne à l’accueil parce que l’agent de la bulle d’information accompagnait un voyageur à mobilité réduite. Il a ensuite orienté les voyageurs vers une navette pour la gare de Besançon-Franche-Comté TGV. Là, nos collègues ont fait un geste commercial en offrant un billet de 1 re classe aux passagers. Mais la machine de vente n’est pas encore en capacité de sortir des billets comportant le code de rupture de correspondance. Et les agents d’accueil n’ont pas eu le temps d’aller expliquer leur démarche au contrôleur, qui a lui-même appliqué le règlement. Bien entendu, la SNCF présente ses excuses à ces clients, et la direction de la communication régionale se tient à leur disposition s’ils souhaitent des explications complémentaires. »

Dont acte. Toutefois, il est bon de noter l'addition des obstacles à la régulation normale du trajet, y compris le disfonctionnement de la machine de vente, elle aussi ignorant techniquement la possibilité d'un changement de billet "pour cause de rupture de correspondance". A ajouter au nombre de fois où les dites machines vous vendent des billets non placés, en surnombre, garantissant un voyage debout dans l'espace de circulation inter-rames, ou encore en voiture bar 4 ou 14, selon.

Dans d'autres cas, la présence de voyageurs sans billet oblige les contrôleurs à faire attendre les TGV en gare étape de 5 minutes à un quart d'heure, le temps pour leurs collègues à quai d'appeler la police et de leur remettre les passagers clandestins.

AUTRES INCIDENTS

Le nombre des passagers empruntant les lignes TGV sans acquitter de droit de transport augmente de façon exponentielle, ceux-ci sachant que dans le pire des cas, leur passage au commissariat local ne dure que quelques minutes et qu'ils ont effectué le trajet gratuitement et sans risque au-delà d'une amende qu'ils n'acquitteront jamais, car il leur suffit de donner aux policiers une adresse périmée - celle figurant sur leurs papiers s'ils en ont sur eux - ou de ne jamais répondre aux envois de PV. En effet, la police à d'autres chats à fouetter...

Récemment, une voyageuse fraudeuse a été interpellée par des contrôleurs entre Paris et Angers, après avoir pris un TGV sans billet "parce qu'il était trop cher", insulté les contrôleurs lors du contrôle, changé de wagons plusieurs fois pour leur échapper, avant de subtiliser de l'argent dans le portefeuille d'une passagère endormie, qui s'en est rendu compte et lui a couru après dans le train. Les deux voyageuses, la voleuse et la victime, sont passées en courant devant les deux contrôleurs en service dans ce TGV. Aucun d'eux n'a bougé sur le moment alors que la passagère victime criait à qui voulait l'entendre: "arrêtez-la! Elle vient de tenter de voler mon sac et m'a volé de l'argent". En fin de compte, d'autres passagers se préparant à descendre ont bloqué la jeune délinquante près d'une porte de sortie, permettant aux contrôleurs de signaler aux contrôleurs à quai de quelle voiture la jeune délinquante allait sortir afin que la police puisse venir procéder à son interpellation formelle. Au total, les autres voyageurs ont subi un retard égal à près d'un quart d'heure.

CULTURE DU RETARD NORMAL

En conclusion, il convient d'évoquer aussi les raisons de retard "indépendants de la volonté de la SNCF, tels que grève des personnels - environ 5 à 7 journées affectées par an, entraînant des retards parfois supérieurs à trois heures voire des annulations pures et simples de TGV pour lesquels des billets ont été vendus ou encore des impossibiltés de pratiquer des téléréservations par internet à compter du préavis de grève - incidents ou retards liés auc conditions météorologiques comme durant l'hiver 2010-2011 où la neige a effectivement entraîné un bon nombre d'incidents, de ralentissements imposé, de pannes pures et simples en pleine voie.

Le pire est le sentiment partagé par un nombre croissant de voyageurs qu'une culture de l'approximation horaire est en train de s'imposer sur les rails français, à l'image de celle qui existe depuis longtemps - bien avant la privatisation de la British Railways - en Angleterre et dans une moindre mesure en Allemagne ou en Italie. Il devient "normal" qu'un TGV parte en retard de quelques minutes ou n'arrive qu'un quart d'heure après l'heure annoncée au départ. Et là, bien sûr, la SNCF ne s'excuse plus de rien, comme elle avait coutume de le faire voici quelques années encore. 

Comme le disait la SNCF dans un slogan publicitaire déjà ancien, "le progrès ne vaut que lorsqu'il est partagé par tous". Sans doute doit-on en conclure que le PDG de la SNCF M. Guillaume Pepy, les dirigeants français et les voyageurs en classe affaires des vols intérieurs français ne partagent que rarement les destinées des usagers du rail, même en première classe. C'est au moins une forme d'égalité qui subsiste: lorsqu'un TGV est en retard, les wagons de première n'arrivent les premiers que lorsqu'ils sont en tête du train, ce qui n'est pas toujours le cas. Proposons donc à la SNCF ce nouveau thème pour redorer son image: 

TRAINS DE LA GRANDE VADROUILLE (TGV):

LE RETARD NE VAUT QUE LORSQU'IL EST PARTAGE PAR TOUS!

HEUREUSE ANNEE 2012 SUR NOS LIGNES A GRANDE VITESSE, EN PRENANT VOTRE TEMPS :)



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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 13:50

PAR JO GATSBY

INSTITUT-D-EGYPTE-INCENDIE-DEC-2011.jpg

Photo du jour, Les Echos, mardi 19 décembre 2011

 

L'Institut d'Egypte n'est plus. Ou du moins, ce qu'il contenait. Il a été incendié en début de semaine lors de nouveau affrontements entre policiers et manifestants égyptiens, ces derniers en recherche d'une nouvelle donne politique qui tarde à venir dans leur grand pays. Le malheur est que c'est leur propre patrimoine qui a été gravement atteint durant l'incendie d'une des plus célèbres bibliothèques-musées du monde. 

La France, qui n'a pourtant de leçon à donner à personne à propos de ce genre d'autodafés révolutionnaires, a eu le culot d'exiger "une enquête exhaustive", soulignent les Echos ce mardi 19 décembre. Chez nous, ce ne sont plus seulement les livres que nous brûlons, c'est l'habitude de les lire, le temps pour le faire, les lieux où vivre cette culture de l'écrit que le numérique transpose résistiblement. 

Combien de volumes d'oeuvres anciennes, d'estampes, de peintures, de mémoires manuscrits ont ainsi été brûlés entre 1789 et 1798, date de la fondation de cet Institut d'Egypte par Napoléon, lui-même responsable d'incendies historiques comme celui de Moscou avant la retraite de Russie?

Ne faîtes jamais ce que j'ai fait, mais uniquement ce que je vous dis depuis l'époque où je me trouve, plus de deux cent ans après notre dernière révolution, qui semble à présent n'avoir servi qu'à réinstaller d'autres rois, d'autres trop riches, d'autres despotes un rien oublieux de leur propre passé lorsqu'ils sermonnent leurs alter egos de l'autre bord de la Méditerranée.

Il n'en demeure pas moins que cet incendie est regrettable pour les égyptiens de demains, qui trouveront peut-être sur internet les traces de ce qui vient de brûler, pour peu que le site internet dédié à cet Institut voie le jour (cliquez ICI).

JARDIN-INSTITUT-EGYPTE.jpg

Gravure d'époque: Le jardin de l'Institut d'Egypte au Caire, fin du 18e siècle

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 10:46

PAR JO GATSBY

PLASTIC-OMNIUM-FRANCFORT-3.JPG 

Structure VE par Plastic Omnium, présentée à Francfort en 2011 (Ph LM PO SD)

PROTO-VE-STRUCTURES.jpg

Structure VE EDAG pour WorldSteel Auto 2011, présentée à Paris en octobre 2011 (Ph CJ MPE-Média)

MPE-Média a décidé d’enquêter sur les matières premières et les substitutions de matériaux dans le cadre de la construction de véhicules électriques, à un moment clé de leur gestation. Résultat  en 2012. Inscrivez-vous pour suivre cet évènement!


               La voiture électrique, du foisonnement… à l’efficience industrielle

 

 

 

Au programme…

 

 

Part 1: Les enjeux des clients finaux VE : La Mobilité électrique, choix et impacts des choix matières et énergie, PSA, Bolloré, deux concepts, des options énergétiques et matières en voie de normalisation.

 


9h30 - Ouverture: M. Leboulanger, Cadre DGCIS à Bercy Industrie, sur l’importance des choix dans l’élaboration des nouveaux modèles industriels de VE et des normes pour les clients finaux.

 

Introduction : la synthèse des choix et des forces en présence, L’action de WorldSteel Auto pour garantir le « Cycle de vie » des nouveaux aciers automobiles, la position de la Chine et celle des constructeurs américains. Par Christophe Journet, rédacteur en chef MPE-Média.

 

10h - 1ere présentation : Les stratégies et choix techniques de PSA Peugeot-Citroën, pionnier de la mobilité électrique en Europe, par Igor Demay, Coordinateur technique VE PSA.

 

10h30 - 2e présentation : l’angle matières  dans l’optimisation des programmes VE de PSA, d’un point de vue transversal, par M. Louis David, R&D PSA global spécialiste des matériaux.

 

11h20 - Une présentation par Bolloré : le concept Blue Car, le choix du lithium, par Julien Varin, DG programmes VE, et le responsable technologies énergie du groupe français.

DEBAT avec la salle + Pause 15 min

 

Partie 2: Les enjeux matières premières et industrie:

11h15 - Présentation ArcelorMittal : Les aciers électriques et leur impact sur la performance de la machine de traction électrique, état de l’art et optimisations en vue, par Sigrid Jacobs, ArcelorMittal Global R&D.

 

11h40 - Conducteurs : Les fondamentaux du cuivre, l’évolution du rapport production primaire, secondaire, l’influence croissante de la Chine et de l’Asie et la part d’ombre dans les statistiques, par Marc Natan,  Président MANCO SAS, Ambassadeur français auprès du Bureau International of Recycling.   

 

12h - Le cuivre, un marché spéculatif, les stragégies de couverture physique à mettre en œuvre pour prévoir une hausse de la demande VE (Alfred Rosales, RosamonGroup, expert minerais, métaux, énergie, past global purchasing manager ErametGroup, cofondateur MPE-Média) .

 

 LE MIDI, aussi, échanges et interventions

 

 12h30 - A table avec le COMES : la ressource globale en Lithium, Terres rares en dehors et dans la mobilité électrique, le caractère stratégique de l’accès aux matières, quid de l'accessibilité des industriels aux matières stratégiques par François Bersani, Pdt Comes (sous réserve obligations nationales), intervenant à table.

 

 

Part 3: De la matière à l’énergie,  quelles implications structures externes, quelles frontières matières pour alléger les VE, VT, Hybrides, etc…

 

PEUGEOT-HYbrid4.jpg Hybride PSA 2011 (Ph PSA SD)

14h - Présentation dédicace d'un ouvrage récent sur le solaire : Louis Boisgibault, PDG VALMERE, Professeur à Paris-Dauphine, présente son tout nouveau livre: "L'énergie solaire après Fukushima, la nouvelle donne » (Medicilline) et dédicace par la suite en sortie salle.

 

14h20 -  L’Aluminium, primaire, secondaire : L’aluminium dans la course à l’allégement, voyage dans les coulisses des aluministes européens, par le DG de l’EAA (Association Européenne de l’Aluminium) Patrick de Schrynmakers.

 

15h00 :  TABLE RONDE- débat de Synthèse

Avec  P. de Schrynmakers, délégué général EAA, David Goffart (DG R&D global Plastic Omnium), Nicolas Mohr, DG médiation inter-entreprise de Bercy, ex expert auto, Alfred Rosales, Christophe Journet, rédacteur en Chef MPE-Média, avec échanges entre les auditeurs et les intervenants.

 

 16h - RRemise du Livret MPE-Média : 

« Médiaférence matières énergie, mobilité électrique », vol 1

16h30 - Clôture, verre de l’amitié et fin de la « médiaférence ».

 

 

Le livret  1 MPE-Média
 

L’enquête réalisée par MPE-Média à propos des impacts matières premières et énergie des programmes en cours de mobilité électrique sera offerte aux participants et aux intervenants sous la forme d’un livret édité par MPE-Média, environ 25 pages, prix hors conférence 149 euros.

 

RENSEIGNEMENTS ET RESERVATIONS AUPRES DE CHRISTOPHE JOURNET

MPE-Média, BP 10058

TEL : +336 60 58 89 26

22 rue Gustave Eiffel, Technoparc Cristal  F - 78300 POISSY

 

CONF.  SEULE + LIVRET : ……….. 650€HT Groupe 5  à 10 Personnes........ 450.00€ HT

 

 

 

 

 

 

WEB:.... 900.00€ HT

DEVENEZ SPONSOR LETTRE/ CONFERENCES

 

Contact: 06 60 58 89 26

 

LOGO-MPE-MED.gif

BOITE-AUDI-ELEC-ZF.jpg

Nouvelle motorisation "hybride" ZF pour AUDI 2012 (Ph ZF Group SD)

 

 

 

 

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 21:37

200px-Francois_Hollande_-_Septembre_2011.jpeg                                                                                           PAR JO GATSBY

François Hollande (Ph SD)

 

François Hollande vient de remporter le 1er tour des premières primaires de l'histoire électorale française. Mais qui est-il, en fait? Tout un chacun sait un petit quelque chose de lui, mais personne hormis ses proches et quelques membres du parti socialise n'a encore une idée vraiment exacte de son histoire, de ce qu'il est, de qui il est et de ce qu'il veut faire du rôle qu'il souhaite endosser l'an prochain.

 

Si vous allez faire un tour sur Wikipédia , vous apprendrez que François Hollande est né en 1954 à Rouen et qu'il a été secrétaire du Parti Socialiste Français de 1997 à 2008. Il est actuellement député et président du Conseil Général de Corrèze. Il est le fils d'un médecin et d'une assistante sociale.

Elève dans le privé et dans le public, François Hollande a été étudiant en droit et est ensuite sorti diplômé d'HEC, de Sciences Po Paris, puis de l'ENA (promotion Voltaire, la même que Ségolène Royal, son ex conjointe, avec qui il a eu quatre enfants hors mariage, qu'il avait rencontré à la fin des années 70 dans ce cadre). Il vit à présent avec une journaliste de Paris Match.

En 1979, il devient conseiller de François Mitterrand auprès de qui il a été introduit par Jacques Attali. Il sera ensuite conseiller économie du Président Mitterrand dès 1981.

Successivement et simultanément élu local en Corrèze, à Ussel puis à Tulle, François Hollande a aussi enseigné à l'IEP de Paris, été directeur de cabinet de deux porte-paroles du gouvernement Mauroy, porte-parole de Lionel Jospin candidat à la présidentielle en 1995, parlementaire à Strasbourg (1999, mais il démissionne moins de six mois après son élection), Maire de Tulle (2001), puis il renonce à se présenter aux présidentielles en 2006 pour soutenir la candidature de Ségolène Royal.

"Répondre à gauche"

Wikipédia note aussi que François Hollande travaille à cette échéance depuis 2008: en particulier les thèmes de  "la production, la fiscalité et l'éducation" ; pour ce faire, il lance notamment l'association « Répondre à gauche ».

Auteur du "Rève Français" édité en août dernier, François Hollande doit encore faire la preuve qu'il n'est pas le leader d'une "gauche molle", disent ses détracteurs au PS, et qu'il ne considère pas son rôle politique uniquement comme une fin en soi, disent aussi quelques mauvaises langues. 

L'abandon par Dominique Strauss-Kahn de son projet présidentiel a incontestablement profité à François Hollande dont le profil "moral" beaucoup plus lisse et conforme que ce dernier plaît davantage à une majorité de français de gauche, du centre ou de droite. Ceux-ci semblent prêt à ne pas craindre le manque d'expérience ministérielle que d'autres élus PS lui reprochent assez ouvertement.

In fine, le vainqueur du premier tour des premières primaires d'une présidentielle en France a encore devant lui sept mois difficile à vivre avant de pouvoir espérer accéder à l'Elysée. 

La situation économique et politique européenne fait quoiqu'il en soit de cette élection l'une des moins enviables depuis fort longtemps. Son trés court séjour européen de 1999, voici 12 ans, ne lui a probablement pas permis d'intégrer totalement les enjeux complexes qui caractérisent la gestion de la politique européenne. François Hollande déclarait lui-même le soir de cette pré-élection aux primaires citoyennes du PS vouloir oeuvrer "dans un esprit de respect et de cohérence, autour du projet (que j'ai) porté, pour que notre pays porte une aspiration de justice sociale, fiscale, écologique, que la politique soit moralisée, dans un esprit de solidarité".

Reste à savoir si les reports des voix d'Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, Jean-Michel Baylet, Manuel Valls permettront à François Hollande de rester en tête face à Martine Aubry lors du 2nd tour des primaires socialistes. Ce qui n'est pas encore statistiquement acquis, à quelques voix près. Il sera sans doute nécessaire que ceux qui ont voté aujourd'hui pour Arnaud Montebourg votent pour lui.

Comme l'a dit Martine Aubry après le scrutin, évoquant les enjeux du redressement de la France et de l'Europe, le prochain mandat présidentiel ne se résumera pas à une simple partie de plaisir. N'oublions pas non plus que deux millions d'électeurs aux primaires ne font pas le printemps en mai prochain!

 

 

 

 

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